Choisir le bon matériel
Vous débutez en triathlon, voici nos conseils pour bien choisir votre équipement.
Bien choisir sa combinaison
Tout commence dans l’eau. La combinaison de natation doit avoir le rôle de seconde peau dans le milieu aquatique, pour gagner en aisance et surtout en flottabilité.
Ciblez votre pratique
Vous débutez, dites vous que le confort et le budget guideront principalement votre choix, avant l’aspect performance.
Le budget
Les prix peuvent démarrer aux alentours de 200 euros pour dépasser les 1 000. Toutefois, dites vous que l’habit ne fait pas le moine et qu’une combinaison très haut de gamme ne vous fera pas forcément nager comme un pro !
A vous de trouver le bon équilibre entre votre fréquence d’utilisation et votre budget.
La taille
Les combinaisons de natation se choisissent en taille et en longueur. Tout dépend donc de votre gabarit. Prenez en compte vos éventuels écarts de poids. Si vous investissez alors que vous débutez, attendez vous à maigrir dans vos premières semaines d’entraînement. La combinaison sera-t-elle trop grande dans 6 mois ?
Après avoir choisi en fonction de votre taille, vous pouvez ajouter des éléments pour la longueur chez certaines marques et parfois de manière assez étendue. On trouvera, par exemple, pour les personnes fines, des tailles XS +++. Rallongées au niveau des bras et des jambes.
Le plus important
Vous devez être serré dans votre combinaison, que l’eau entre un minimum au niveau du col mais vous ne devez pas vous sentir oppressé et encore moins ne pas pouvoir respirer.
Au niveau des aisselles, la combinaison doit être parfaitement plaquée. En cas de bâillement, l’air et l’eau vont s’engouffrer.
Dans votre cou à l’arrière, le système de fermeture ne doit pas vous gêner. Dans le cas d’un scratch, ni vous irriter ni vous démanger. Tous ces éléments peuvent influer sur votre performance et votre aisance dans l’eau.
La lanière pour ouvrir la combinaison doit aussi être prise en compte. Si vous préférez ouvrir par le haut ou le bas. Entraînez-vous à saisir la lanière et enregistrez le geste, c’est autant de temps de gagné à la sortie de l’eau.
Les accessoires indispensables
La colle néoprène est indispensable pour réparer les petits « bobos » et les « coups de griffe » dans le néoprène.
Ne vous aidez jamais de vos ongles pour enfiler votre combinaison ou la retirer. Allez y doucement, prenez votre temps.
Astuce
La vaseline est utilisée pour améliorer l’enfilage et le déshabillage.
Mais pour gagner du temps, vous pouvez chausser des sacs plastique et enfiler votre combinaison. Idem pour les bras et le tour est joué.
Allez y doucement, avec des gestes précis. Ne mettez pas les ongles et essayez de ne pas dépenser trop d’énergie.
C’est autant de gagné pour votre compétition !
Bien choisir son vélo
Elément central de votre pratique, il est difficile de choisir un vélo face à l’étendue de l’offre sur le marché. Pas de panique, il existe des astuces simples pour s’en sortir.
Ciblez votre pratique
Vous débutez dans le triathlon et courez les distances en conséquence, de XS à M lorsque vous serez aguerris. De fait, vous serrez amené à affronter tous les terrains (plats ou vallonnés). Un vélo de route se prête donc à cet usage pour un galop d’essai.
Le budget
Votre budget est le deuxième élément qui doit guider votre choix.
Sur la route, il faut compter 1 000 euros (vélo neuf) pour commencer (les prix s’envolent ensuite et peuvent dépasser 10 000 euros, le facteur plaisir prend alors le dessus).
Avec cette enveloppe, vous aurez accès à 22 vitesses (2 plateaux et 11 pignons) et un bon cadre en aluminium voire en carbone.
La taille
Les conseils d’un vélociste sont les bienvenus ou de vos encadrants dans votre nouveau club.
Il existe des méthodes de calculs basiques sûrs pour le choix de la taille de votre vélo.
A l’avenir, ou dans le cas d’un achat chez votre vélociste, une étude posturale est fortement recommandée. Afin de gagner en efficacité et de ne pas vous blesser.
Le plus important
Oubliez les paillettes, les peintures qui brillent ou les logos rutilants. Faites simple et allez à l’essentiel, comme si vous choisissiez votre voiture pour aller travailler.
Privilégiez la qualité du cadre (une grande marque si possible, vous offrant des possibilités de garantie en cas de problème). En aluminium ou en carbone à partir d’un budget de 1 500 euros environ (vélo complet). Ces derniers ne sont pas plus « fragiles » comme le dénotent certains idées reçues. En revanche, la fibre composite ne se répare pas. Quand c’est cassé, c’est fini.
Attardez vous sur les roues ensuite. Elles doivent être polyvalentes et solides. Ici aussi, issues d’une marque aillant pignon sur rue.
La selle et le guidon sont enfin les points déterminants pour le choix de votre monture. Ces éléments doivent être en adéquation avec votre positionnement.
Les accessoires indispensables
En débutant, vous serez peut-être amenés à utiliser des pédales simples à cale pied (avec vos chaussures de running). Dès que possible, passez à l’ensemble chaussures/pédales automatiques.
Budget : 50 euros pour les pédales et environ 100 pour les chaussures.
Le confort et la qualité doivent primer, tout comme les réglages.
Le bon chaussant, les bons appuis
Comme les autres disciplines, la course à pied est un sport très technique. Amorti, chaussant, drop, votre paire de chaussures doit être choisie avec méthode et rigueur.
Ciblez votre pratique
Coureur confirmé ou débutant, le choix de vos chaussures de running va être surtout déterminé par la morphologie de vos pieds et vos besoins. Une première paire « pour tout faire » sera votre choix de départ mais nous vous conseillons de faire l’acquisition, assez rapidement, d’une deuxième paire (de la même marque si possible) afin d’affiner vos séances et éviter les blessures.
Les semelles intérieures
Rares sont les sportifs qui ne traînent aucune « blessure de guerre ». Avec la pratique, l’augmentation des séances et leur intensité, de petites douleurs peuvent apparaître. Afin de peaufiner votre gestuelle et éviter certains désagréments, pensez à consulter un podologue. Il vous conseillera sur votre pratique et vous orientera peut-être vers une paire de semelles sur mesure.
Le budget
Le prix généralement constaté pour une bonne paire de chaussures se situe aux alentours des 100 euros. Même pour débuter et pour une pratique occasionnelle, ne lésinez pas.
Le type de chaussure
Les modèles prévus pour le triathlon possèdent en général des lacets à serrage rapide et un chausson en néoprène permettant de courir sans chaussettes. Généralement, ces modèles sont très légers voire minimalistes. A réserver pour les compétitions donc.
L’usage d’une paire de « running » classique est possible. Visez le confort avant tout et la qualité de l’amorti (semelle), surtout pas le poids. Cette paire vous emmènera loin (presque 1 000 km) et sans vous blesser.
Ne vous inquiétez pas de la qualité de votre foulée dans un premier temps. Courez tout simplement ! Le « drop » (différence de hauteur entre l’avant et l’arrière de la chaussure), fera notamment partie des détails techniques que vous prendrez en considération au fur et à mesure de votre progression.
La taille
En général, il faut compter une pointure supplémentaire par rapport à vos chaussures « quotidiennes ». Vous devez avoir une marge de manœuvre pour ne jamais toucher au bout. La largeur varie légèrement en fonction des fabricants tout comme le chaussant. Le choix d’une paire de chaussure ne se fait quasiment jamais du premier coup. Pensez qu’il est possible que vous tâtonniez les premiers mois et que vous deviez changer de modèle ou de marque durant cette période.
Les chaussettes et accessoires
Comme les autres disciplines, des petits accessoires vont vous permettre de passer certains caps. Comme vos chaussures, vous devez choisir des chaussettes techniques et adaptées à votre morphologie. Inutile de céder aux effets marketing, faites simple.
Les crèmes « préparatrices » et les techniques sensées réparer les petites blessures arriveront rapidement dans votre sac également. Votre expérience fera le reste, mais pour le moment, vous êtes prêt à courir.