Finale – Grand Prix de Duathlon – Le Poinçonnet : Metz et Issy titrés

Si le soleil était de la partie en début de journée, la pluie s’est invitée pour la D1 masculine, qui clôturait la journée de finales de GP de duathlon au Poinçonnet, dans l’Indre. Les leaders n’ont pas tremblé, mais quelques invités surprise devraient venir, en 2020, s’inviter de plus en plus dans les débats. 

D3 : Bordeaux survole les débats

Avec la victoire de Timothé Bourcier, pour débuter la journée, les Girondins de Bordeaux ont enlevé cette étape en plaçant trois éléments dans les 13 premiers. Les Nantais, très en verve à Vairé il y a deux semaines, se contentent de la médaille d’argent, en faisant un tir groupé aux 6e, 7e et 9e places pour Gildas Bocqueho, Marc André Tournerie et Olivier Frémy. 

D2 Femmes : Rennes assure, Palaiseau s’invite à la fête

Marion Le Goff aura tout tenté, mais cela n’a pas fonctionné. Seule à la sortie de la première course à pied, la Pontivienne n’a rien pu faire face au retour de groupes, certes morcelés, mais composés notamment de concurrentes bretonnes. Les filles de Rennes ont alors assuré (6e, 8e et 9e avec Adeline Lucas, Marion Guillemin et Alice Talec) lors de la dernière partie pédestre, alors que les jeunes Palaisiennes ont complété le podium derrière les Strasbourgeoises (dont Emma Wasser enlève l’étape), grâce notamment à Loanne Le Bihan, 4e. « J’ai bien travaillé cet été, j’étais en forme. Le premier 4,5 était long, j’ai fait l’effort au début du vélo. Lors de la dernière à pied j’ai géré. L’an prochain on va prendre du plaisir et un maximum d’expérience pour une première en D1 en 2020. » 

D1 Femmes : Issy garde la main

Trois représentantes du stade Français s’installent à l’avant à l’issue de la première course à pied. Sandra Levenez (Issy) et Sonia Bejarano (Montluçon) s’invitent à la fête aux côtés de Sandrina Illes, Garance Blaut et Marion Legrand. Les cinq prennent le large et conservent plus d’1’10’’ à T2, tandis que l’Autrichienne enlève l’étape. Mais l’enjeu, pour Issy, est d’éloigner au maximum les Montluçonnaises. Dans le groupe de contre, composé de six filles, seule Jazmin Corona est présente pour ces dernières. Julie Chuberre Dode et Louise Thebault assurent pour Issy. Le titre est, en parti, acquis. Le Stade Français vise alors l’étape dans cette épreuve à deux enjeux. « Les calculs étaient simples, il fallait finir devant Montluçon. 

Mais le Stade Français s’est rappelé aux bons souvenirs de 2018 en voulant conserver son titre, ce qui nous met un coup de pied aux fesses, y compris pour 2020 », assure Levenez. 

1, 3, 5. Les Stadistes réalisent un beau carton, mais trop tard en cette fin de saison pour effacer les déconvenues de l’étape de Lomme notamment. Si Marion Legrand s’était imposée, les Parisiennes n’avaient terminé qu’à deux. « Ca fait plaisir de terminer la saison comme ça, car cette année ça a parfois été difficile d’aligner des équipes complètes », confirme Garance Blaut

Invitée surprise, les Montluçonnaises ne s’attendaient pas à finir en si belle posture. Première ex-aequo au départ de cette finale, les Bleues ont fait le max, mais se contentent largement de cette médaille d’argent. Avec les Meldoises, troisième du général, il faut s’attendre à une belle bataille en 2020 entre ces quatre équipes.  

D1 Hommes : Metz sur le fil

Benoit Nicolas était lucide et réaliste à l’arrivée de cette finale. « Je pensais qu’on aurait pu faire la différence, mais il nous manquait de la roue. Ca se joue à rien, c’est aussi surement à cause de la pénalité d’Arnaud Dely. » Au final, Gonfreville perd cette étape pour 9 petits points et accuse surtout le fait de ne pas avoir eu d’éléments dans le trio de tête, parti à mi-vélo. Sous la pluie, c’est à ce moment que Mael Alric (Rodez), Nathan Guerbeur (Metz) et Robin Moussel (Evreux) en profitent pour faire le break. A la cloche le trio possède près d’une minute d’avance sur un peloton solide et passe T2 avec 1’10’’ d’avantage. Heureux d’être en position de force, les Messins en profitent et même si la victoire individuelle leur échappent au profit d’Alric, Yohann Le Berre vient récupérer une belle 4e place et Maxime Bargetto la 10e. 

Grâce à ces accessits, les Bleus conservent leur titre, d’une tête finalement. « On a montré qu’on était une équipe, même sans Benjamin Choquert (au marathon de Berlin). C’est une victoire collective avec un très bon esprit d’équipe. C’est d’ailleurs grâce à Benjamin qu’on a mis des points à chaque étape. » A égalité de points au départ de cette dernière étape, Metz et Gonfreville avaient promis un beau mano à mano. La pluie, quelques éléments manquants et les circonstances de course ont fait pencher la balance en faveur des Lorrains qui consolident leur statut de leader avec leurs éternels rivaux.