Course féminine : Les prétendantes au titre
La course féminine des JO de Tokyo aura lieu ce lundi 26 juillet à 23h30 heure française (mardi à 6h30 pour le Japon). Deux Françaises seront sur le ponton de départ : Cassandre Beaugrand et Léonie Périault. Ce sera la 2e participation aux Jeux pour la première nommée (30e à Rio) et la 1re pour la seconde.
Capable de coups d’éclats comme l’atteste sa magnifique victoire lors de la WTCS de Hambourg en 2019, Cassandre a réalisé un excellent début de saison (8e à Leeds et 10e à Yokohama) qui l’autorise à briguer au moins une place de finaliste (Top 8) à Tokyo. Et pourquoi pas mieux si elle se retrouve à portée de fusil des meilleures à la fin du vélo… Quant à Léonie Périault qui va découvrir l’ambiance des JO, elle essaiera de se rapprocher du Top 10.
Comme chez les hommes, la tenante du titre - en l’occurrence l’Américaine Gwen Jorgensen, qui a pris sa retraite triathlétique - ne sera pas présente pour tenter de conserver son titre. Sa dauphine à Rio, Nicola Spirig, sera, en revanche, bien là. Titrée en 2012, la Suissesse participera à ses 5e Jeux Olympiques à Tokyo. Comme à l’accoutumée, elle a peu couru sur le circuit international ces dernières années. Sa victoire lors de la Coupe du monde de Lisbonne en début de saison laisse supposer qu’elle n’est plus très loin de son meilleur niveau.
Deux nations semblent avoir de grandes chances de posséder dans leur effectif la future championne olympique : les États-Unis et la Grande-Bretagne. Côté américain, les trois représentantes sont en droit de briguer une place sur le podium. Triple médaillée mondiale (or en 2019, argent en 2018 et bronze en 2017), Katie Zaferes sera dure à battre si elle évolue à son meilleur niveau. Mais ses performances de début de saison sont plutôt inquiétantes (22e à Yokohama et 18e à Leeds). Lauréate à Yokohama en début de saison, Taylor Knibb, abordera de son côté la course en pleine confiance. Idem pour Summer Rappaport, dauphine de sa compatriote à Yokohama.
Côté britanniques, Georgia Taylor Brown et Jessica Learmonth ont gardé un mauvais souvenir du Test Event de 2019. Elles avaient, en effet, été disqualifiées parce qu’elles avaient franchi la ligne d’arrivée en tête main dans la main. Elles avaient, malgré tout, démontré à cette occasion que les parcours leur allaient comme un gant et qu’elles n’étaient pas incommodées par la chaleur. Depuis, Georgia Taylor Brown a décroché deux médailles mondiales (l’argent en 2019 et l’or en 2020). Seul hic, elle n’a participé à aucune compétition internationale cette année.. Quatrième de la série WTCS en 2019, Jessica Learmonth, peu à son aise en 2020, a, de son côté, rassuré ses supporters en commençant de belle manière 2021 (2e de la WTCS de Leeds).
La troisième représentante britannique sera Vicky Holland, qui a déjà connu les joies du podium olympique (3e à Rio en 2016). Championne du monde en 2018, la chevronnée anglaise a été beaucoup moins à son avantage depuis. Difficile par conséquent d’évaluer ses chances pour la course à venir.
Une athlète semble en mesure de perturber le match britanno-américain. Il s’agit de Flora Duffy, qui a décroché le titre mondial à deux reprises (2016 et 2017). Après un long arrêt consécutif, la Bermudienne est réapparue sur le devant de la scène lors du Test Event qu’elle a remporté après la disqualification des Britanniques. Sa 2e place lors des Mondiaux 2020 et sa récente 4e place à Leeds démontrent qu’elle a retrouvé tout son potentiel.
Enfin, trois autres concurrentes sont en mesure de se mêler à la lutte pour les médailles : l’Allemande Laura Lindemann (3e des Mondiaux 2010, championne d’Europe 2021), la valeur montante néerlandaise Maya Kingma (6e des Mondiaux 2020, victoire lors de la WTS de Leeds et 3e de la WTS de Yokohama en 2021) et l’Italienne Alice Betto (2e du Test Event 2019).
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