13 mai 2022

Colloque national pour un sport sans dopage

Le 21e colloque national « Pour un sport sans dopage », organisé conjointement par le ministère chargé des Sports, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), le Comité paralympique et sportif français (CPSF) et l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), s’est déroulé au siège du CNOSF, à Paris, 1 av. Pierre de Coubertin 75013 Paris, le 12 mai 2022.

 

Cette journée d’échanges, de débats et d’ateliers aura illustré l’approche coopérative des acteurs nationaux engagés contre le dopage et traduit la volonté de l’ensemble de l’écosystème du sport français de s’investir plus activement encore dans la lutte et la prévention contre le dopage à deux ans des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024.

 

La matinée de conférence a permis d’aborder la place et le rôle des fédérations en matière d’antidopage et les responsabilités particulières des cadres sportifs, entraineurs, cadres techniques et personnels médicaux et paramédicaux, dans l’information des sportifs et pratiquants d’activités physiques de tous niveaux.

 

Les participants au colloque ont pu également bénéficier du retour d’expérience des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo et Pékin et d’éléments sur la mise en place du dispositif antidopage pour Paris 2024, alors que les athlètes français et du monde entier préparent leur participation.

 

La recherche scientifique face aux pratiques dopantes a également fait l’objet de présentations, sur l’état de la recherche en matière d’amélioration des méthodes de détection et de surveillance des nouvelles substances et nouveaux usages notamment.

 

L’édition 2022 du colloque aura a ainsi permis à l’ensemble de la communauté antidopage de se réunir à nouveau physiquement, pour faire avancer la lutte et renforcer les collaborations sur l’ensemble du territoire national au profit d’un sport propre sans dopage.

 

Gilles Quénéhervé, directeur des Sports : « L’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris en 2024 est une formidable opportunité pour renforcer l’approche coopérative des acteurs engagés contre le dopage, autant qu’il nous oblige à l’exemplarité dans le domaine. A ce titre, le Ministère chargé des Sports se réjouit de l’investissement croissant de l’ensemble des acteurs sur le territoire national et se tiendra à ses côtés pour accompagner cette dynamique. »

 

Brigitte Henriques, présidente du CNOSF : « La 21e édition du Colloque national « pour un sport sans dopage », a été, cette année encore, une journée riche d’échanges, de partages d’information et de rencontres et je tiens à remercier le Ministère des sports, l’AFLD et le CPSF pour l’organisation conjointe de cette dernière. Ce temps de mutualisation des savoirs entre les acteurs de la lutte contre le dopage est essentiel et chacune de nos institutions à, plus que jamais, un rôle à jouer. La protection des athlètes et la préservation de l’intégrité des compétitions sont au cœur de la démarche du CNOSF avec la nomination d’un vice-président, Christian DULLIN, en charge de l’Ethique et de la Lutte contre le dopage, et la création d’un pôle Grandes Causes Nationales pour accompagner les fédérations avec notamment la mise en place d’outils d’éducation. Une ambition partagée qu’il nous faut maintenir, particulièrement à l’horizon des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 ! »

 

Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF : « Le colloque ‘’pour un sport sans dopage’’ est un rendez-vous incontournable pour l’avenir du sport, le CPSF est ravi de compter pour la première fois parmi les organisateurs de cet événement. À deux ans des Jeux de Paris, le CPSF ainsi que toutes les instances du mouvement sportif français doivent dès à présent, s’engager en matière de lutte contre le dopage. La prévention et la sensibilisation auprès des athlètes, des fédérations et des acteurs de l’anti-dopage sont essentielles pour contribuer à un sport sain. »

 

Dominique Laurent, présidente de l’AFLD :  « L’antidopage est une matière vivante et en constante évolution qui implique de se retrouver régulièrement pour faire le point et échanger dans un souci de transparence. Les Jeux de Paris 2024 sont une occasion unique de laisser en héritage une véritable culture du sport propre en formant une génération de sportifs, et pas seulement de sportifs de haut niveau, sensibilisée aux exigences d’une pratique sans dopage. L’Agence intensifiera son accompagnement des fédérations sportives pour diffuser plus largement les valeurs du sport propre, notamment par la formation d’éducateurs antidopage agréés. »