Apprivoiser le Japon – WTS / WPS – 13 mai – Yokohama (JPN)

C'est sans doute l'un des déplacements les plus importants de la saison. L'Equipe de France a rendez-vous avec le Japon ! Pour cette 3e étape des WTS, Dorian Coninx, Pierre Le Corre, Vincent Luis, Simon Viain, Cassandre Beaugrand et Léonie Périault auront à cœur de s'affirmer sur la série mondiale. A leurs côtés, les paratriathlètes français feront leur rentrée sur le circuit international. A deux ans des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo, un tel déplacement n'a rien d'anodin pour le clan français, qui commence déjà à se préparer pour l'échéance souveraine.

A peine rentrés des Bermudes, nos athlètes prennent la direction de Yokohama ! Après deux étapes éprouvantes, le collectif français aura à cœur d'affirmer sa place sur le circuit mondial.

3e à Abu Dhabi, Vincent Luis, contraint à l'abandon aux Bermudes, poursuivra sa quête du titre mondial. A ses côtés, Dorian Coninx (7e aux Bermudes), tentera de confirmer sa bonne forme, Pierre Le Corre (12e aux Bermudes et 13e à Abu Dhabi) cherchera à monter en puissance, tandis que Simon Viain devra refaire le plein de confiance après deux étapes frustrantes.

Chez les femmes, Léonie Périault (9e à Abu Dhabi) et Cassandre Beaugrand auront à cœur de réaliser une course pleine. Toutes deux ont une revanche à prendre sur la série mondiale. Léonie Périault a en effet été contrainte à l'abandon aux Bermudes, tandis que Cassandre Beaugrand avait vécu une course difficile sur le piégeux parcours vélo d'Abu Dhabi.

 Après avoir porté haut les couleurs de la France en 2017, les paratriathlètes tricolores sont de retour sur le circuit international ! Elise Marc (PTS3) et Alexis Hanquinquant (PTS4), Champions du Monde en titre feront leur rentrée accompagnés de Gwladys Lemoussu (PTS5) et Stéphane Bahier (PTS2) tous deux médaillés de bronze aux mondiaux, de Geoffrey Wersy (PTS2, vainqueur de la WPS d'Edmonton 2017), Yannick Bourseaux (PTS5, vice Champion du Monde 2016), et Arnaud Grandjean accompagné de son guide Julien Hervio (PTVI, 3e de la WPS d'Edmonton 2017). Pour Mona Francis (PTWC), il s'agira de sa première expérience sur le circuit WPS.

A deux ans de l'échéance Olympique et Paralympique, un déplacement au Japon n'a rien d'anodin. Gestion du décalage horaire, de la chaleur, de l'humidité, et de tous les paramètres d'un si long voyage seront passés au crible par l'encadrement. Le but ? Réduire au maximum les facteurs d'incertitude avant les prochains Jeux. Car si pour cette étape des WTS, les conditions climatiques devraient être assez proches de celles rencontrées en France, ce ne sera pas le cas pour le Test Event et la course Olympique.

Afin de se préparer et de s'imprégner des lieux, Dorian Coninx, Vincent Luis, Léonie Périault, Cassandre Beaugrand, Stéphane Bahier, Alexis Hanquiquant, Elise Marc et Gwladys Lemoussu se sont rendus au Japon dès le 6 mai, soit une semaine avant leurs courses. Un camp d'entraînement est en effet organisé par l'encadrement. L'occasion de tester un site d'entraînement en prévision des Jeux Olympiques, et d'étudier les facteurs qu'il leur faudra prendre en compte dans leur préparation ces deux prochaines années.

"Les athlètes qui jouent la série mondiale font l'enchaînement Bermudes/Yokohama. Cassandre Beaugrand, qui n'était pas présente aux Bermudes, se rend au Japon, car il est important qu'elle aussi prenne des repères sur la gestion d'un tel voyage. Les athlètes passent donc des Bermudes (décalage de -5h), à la France, puis repartent au Japon (+7h). Nous avons mis en place tout un protocole, et un support logistique pour les accompagner dans ce processus. Nous organisons un camp d'entraînement sur place, dans la province de Yamanashi, une semaine avant la course, avec une partie des sportifs. Pierre Le Corre et Simon Viain, eux, préfèrent arriver plus tard, directement sur Yokohama. C'est encore possible, car leur course se déroule à 13 heures, soit 6 heures du matin heure française. C'était impossible pour les femmes, car elles courent à 10h, soit à 3 heures du matin heure française. Sur ce déplacement, nous sommes réellement dans une démarche d'accompagnement et d'individualisation pour voir comment chaque athlète va gérer le voyage. Le camp d'entraînement qui précède l'épreuve nous permet également de tester un site d'entraînement et un hébergement, en vue des déplacements sur le Test Event 2019 et des Jeux Olympiques de 2020"

"Nous avons un double enjeu à Yokohama. D'une part, il s'agit d'un réel objectif de la saison 2018 pour le collectif. Les meilleurs mondiaux seront présents, ce qui nous permettra aussi de faire une "revue d'effectif". L'hiver a été long pour les paratriathlètes, qui courent pour la plupart leur première course internationale. Ils ont tous pu réaliser une préparation poussée et aboutie, et ils ont hâte de courir ! L'autre tendance sur ce déplacement, c'est de commencer à préparer les Jeux Paralympiques de Tokyo, en 2020. Elise Marc, Gwladys Lemoussu, Alexis Hanquinquant et Stéphane Bahier prendront eux aussi part au camp entrainement. Il est important pour nous de voir comment chacun va gérer le voyage, le décalage horaire, ... pour les mettre dans les meilleurs conditions. Pour ces quatre athlètes, médaillés au Championnat du Monde, la sélection au Championnat d'Europe est assurée. Ce n'est pas le cas des autres paratriathlètes, qui viendront au Japon pour chercher leur sélection. Tous sont susceptibles d'y accéder, ils n'ont plus qu'à démontrer leur niveau de performance. En tous cas, ils sont en forme !"