On prend les mêmes et on recommence – Sélections Relais Mixte

Elles seront neuf à prendre le départ du Triathlon XS de St Cyprien ce samedi. Cette épreuve constitue la dernière des trois étapes du processus de sélection en Equipe de France de relais mixte établi par l’encadrement.

Après les tests physiologiques réalisés à l’INSEP en février, et les tests de sélection organisés à Cannes, il est temps pour les féminines d’évoluer en conditions de course ! A St Cyprien, elles courront d’abord le triathlon XS. Puis, elles enchaîneront avec une autre course : grâce au soutien de l’organisateur, elles courront seules sur une épreuve qui leur est dédiée, partant en natation avec les écarts à l’arrivée du triathlon XS, et sur des distances un peu réduites, qui s’approchent encore un peu plus de celles d’un relais (environ 300m de natation, 7km à vélo et 2km à pied).

Stéphanie Deanaz, entraîneur national

« Après les tests effectués à Cannes, l’idée était d’évaluer les filles en situation de compétition, sur un format assez proche du relais. A Cannes, pour des raisons logistiques nous avions isolé la natation. Nous les avions ensuite fait partir sur un enchaînement vélo/course à pied d’abord en situation de drafting avec l'handicap temps de la natation de la veille puis sans drafting ensuite , pour envisager les différentes situations auxquelles elles pourraient être confrontées sur une épreuve relais. A St Cyprien, nous voulons voir comment elles vont gérer leur stratégie de course, avec tous les imprévus qu’elles pourraient rencontrer. Nous allons également regarder leur natation, qui ne sera pas en bassin cette fois. Cette dernière étape devrait nous donner des éléments (forces et faiblesses de chacune) qui nous permettront d’affiner notre choix sur l’équipe à aligner pour être performants sur les épreuves de relais mixte cette saison ».

Pourquoi un tel processs ?

Sébastien Poulet, responsable des Equipes de France : « Nous avons fait le choix d'avoir une stratégie différente entre les femmes et les hommes, principalement en raison de la position actuelle de nos sportifs sur la scène mondiale. Chez les hommes, ce sont les athlètes qui courent actuellement de façon régulière sur le circuit WTS qui seront sélectionnés. Nous ne sommes pas dans la même situation actuellement chez les femmes, d'où ce processus de sélection distinct »

Retours sur les tests de sélection à Cannes

C’est une chasse aux œufs grande vitesse à laquelle se sont prêtées les féminines françaises à Cannes le week-end de Pâques.
Sébastien Poulet, responsable des Equipes de France : « On peut dire que les neuf femmes présentes ont vraiment joué le jeu et se sont fortement engagées sur ces tests. Toutes ont su s'adapter à cette situation, et elles nous ont offert un joli spectacle ! Egalement, cela a permis tant aux sportives, qu'aux entraîneurs mais aussi au staff technique fédéral d'observer le niveau de forme actuel de l'ensemble des féminines, mais aussi de mieux apprécier leurs forces et leurs faiblesses sur des situations relativement différentes et où les qualités requises pour optimiser son résultat étaient différentes. »

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